Je me promène, complétement détendue, je me sens si bien en faite et je crois que ce n'est jamais arrivé depuis longtemps mais bon je vais pas détaillé mon humeur, ça sert vraiment à rien et puis j'ai d'autre chose à faire ! L'air froid fouette mon visage et je frémis à chaque bourrasque, cet air salé et frais me change vraiment les idées et puis ... rien. Quel idée de se promener sur le quai alors qu'il est 21h passée ?! En plus même si je suis une errante, Les Poséidons vont faire une boucher de moi ! Pourtant j'arrive pas à partir, mes souvenirs reviennent, comme mes larmes d'ailleurs. Pourquoi tu as voulu me tuer; j'étais petite mais j'aurai comprendre que tu étais malade, qu'il fallait que tu te soignes et tu m'aurais envoyé je ne sais où mais pourquoi ? J'ai rien, j'ai jamais voulu de poser de soucis mais tu restes quand même ma maman. Je peux pas t'en vouloir, t'es malade et seul le temps te fais du bien, oh maman ! Prend moi dans tes bras et allons à la plage, tu sais ? Au rocher, là où y a des coquillages de plein de couleurs différentes ? Tu n'as pas pu oublier, hein ?
Je me met à pleurer, elles coulent contre ma volonté, j'arrive pas à m'arrêter et pourtant je sais que tu viendras pas venir me chercher alors pourquoi rester ? Harmony m'attend sûrement, je lui ai dit que je sortais et elle a paru inquiète.
Je regarde la mer et je tourne les talons, je suis grande et c'est pas un simple souvenir qui va me tuer, même si ce souvenir représente la plus belle partie de mon existence. J'avance et j'ai l’impression qu'il fait plus froid, comme une tempête à l'approche, j'effleure la lame d'une de mes dagues et j'inspecte la zone d'un regard vif. Une ombre se détache d'un poteau s'avance vers moi, je la reconnaitrait entre mille, je souris sans le vouloir et je laisse s'approcher de moi. Je saisis quand même mes dagues, je suis en terrain ennemis et on ne sait jamais. Il s'approche d'un pas qui veut se montrer rassurant et je ne prononce que son nom:
-"Will ..."