NATHAN || - Qu’est c’que tu f’ras quand tu s’ras grand ? - Tyran !

Je me nomme Nathan Jones, j'ai actuellement 19 ans. Je suis né le 22 avril, à Londres. Je fais parti des demi-dieux errant. On peut facilement m'identifier physiquement grâce à mon beau corps d'athlète - yeah -, ou encore à cause de ma manie d'énerver tout le monde. Je suis l'enfant de Hermès et c'est pour cela que j'ai le don de devenir invisible. J'assure ma survie avec une épée nommé Squirrel, fait en bronze célèste (et aussi avec mes belles paroles. Pas très pratique... On me dit que je ressemble beaucoup à Andrew Garfield.

Nath', c'est moi. Le sympathique demi-dieu de base. Sauf que je n'ai rien de sympa. Et qu'être un demi-dieu n'a rien d'une partie de plaisir.
Je suis né dans un hôpital de Londres, un certain 22 avril, à minuit. Y'a que moi pour avoir l'idée de naître à une heure pareille.
Eh oui, j'étais déjà prêt à embêter mon monde. Enfin, mon monde... Ma mère, ma tante, ma grande sœur et le chien. Oui, j'ai jamais connu mon père. Chez moi, c'était un sujet tabou, d'évoquer celui qui avait abandonné ma mère la laissant porté seule ce lourd fardeau. Le lourd fardeau, c'était moi.
Jeune, je menai la vie dure aux trois femmes que j'avais pour moi tout seul. Combien de fois ai-je pu entendre des : « Nath ! Qu'est ce qu'on va faire de toi, bon dieu ?! » C'était marrant de les faire tourner en bourrique. Oui, j'aimais cela.
Jeune, j'étais innocent, ignorant et tout allait bien. Tout se passait pour le mieux dans cette maison petite bourgeoise, que je connaissais que trop bien. Enfin, d'un côté, tout va toujours bien, dans cette bâtisse. Le problème venait de moi. Il est toujours venu de moi, je crois.

« Nathan le cancre. Il sait pas lire, il sait pas écrire. Il fera rien de sa vie !» Peut être que le problème venait de l'école, un peu, aussi, peut être que c'est ce qui a poussé ma mère à bout. Parce que jeune, j’arrivais pas à travailler. Les chiffres et les lettres, j'avais jamais compris à quoi ça servait, d'ailleurs. Je préférais taper dans un vallon, que rester assis sur une chaise en classe. Les professeurs ne m'aimaient pas, je ne les aimait pas, et c'était très bien comme ça. Pour moi du moins. Parce que pour ma mère, c'était l'enfer. Elle ne comprenait pas pourquoi son cher fils avait autant de problèmes, après tout, elle ne savait pas qu'elle avait eu l'honneur – tu parles – de coucher avec un dieu de l'olympe. Et que cela avait provoqué chez moi un déficit mental, qui faisait que mon cerveau, malheureusement, était câbler pour le grec ancien.
Blablabla... On peut passer à autre chose ?

Enfin bref, c'est comme ça que vers mes treize ans, je commença à ne plus aller en cours. Je traînais avec une bande de potes, que ma famille qualifiait de peu fréquentable. Vous voyez le genre. On pouvait nous croiser dans certains endroits, à l'heure où les personnes normal était dans les salles de classe, nous étions derrière les magasins, dans les ruelles, les arrières cours.
« Tout le monde à le droit à sa chance. » C'était le genre de remarque qu'on me balançait, dans la rue. Des idioties, oui. Les gens étaient content quand on n'étaient pas à l'école avec leurs mômes, pendant ce temps, on le les embêtaient pas, on ne perturbaient pas les cours.
Les professeurs aussi. Vous croyez qu'ils étaient déçus quand on ne se présentaient pas à l'appel ? Vous rigolez, ils étaient ravis. Il n'avaient aucune envie de nous voir, et nous, on avait aucune envie d'y aller.
Bref, je prenais un autre chemin que celui du gamin normal. Mais après tout, je n'étais pas un gamin normal.

Ça a fait tilt le jour où, en s'amusant, on s'était fait attraper par la police. Toute la bande avait atterrit au commissariat du coin. Sauf moi. Les flics ne m'avaient pas vu. J'étais devenu invisible, sous le coup de la peur. Comme une partie de moi qui se réveillait, comme instinctivement. Après cela, abasourdit, j'étais rentré chez moi et avais tout raconter à ma mère.
Je croyais qu'elle allait me comprendre, mais non. Elle m'avait foutu une baffe, en m'accusant d'avoir prit du crack et d'être complètement défoncer. Personne ne me comprenait, j'étais seul, et j'avais peur.

C'est là que je me suis enfui, et que la vraie vie à commencer. Un homme mi humain, mi bouc m'avait récupérer dans la rue. Un satyre. Et il m'avait amener dans une colonie bizarre.
La colonie des sangs-mêlés. J'avais enfin trouvé un endroit qui m’accueillait, qui m'acceptait comme j'étais. Et puis, j'ai pu savoir qui est mon père.
Hermès.
Un dieu, j'étais le fils d'un dieu. Et le pire, le pire c'était que les habitant de la colonie trouvait cela normal. Le pire, c'était que je n'étais pas le seul. J'appris donc à me battre, à manier l'arc, au côté d'un centaure. - le truc de ouf, quoi. - Oui, je sais, ça fait hyper sérieux tout ça. Mais je ne l'ai jamais été. Dans mon bungalow, on me traitait souvent de bouffon. Mais gentiment, pas comme avant.
J'étais aimé, et j'aimais ça.

Cette vie me plaisait bien, mais j'ai décidé de partir, à l'âge de dix huit ans. Fini la vie de pensionnaire à la colonie, je voulais découvrir le monde.
J'ai un peu voyager, puis je me suis installer à New-York, pensant que ce serait tranquille. Manque de bol, ça ne l'était pas. Pourtant, je suis heureux là bas, malgré les monstres qui y rodent. Tout d'abord parce que je suis libre, et qu'il y a Cleo.
Je ne sais pas ce que je ferais sans elle, peut être que j'irai rejoindre un clan. Celui de Poséidon, Zeus ou Hadès. J'en sais rien. Je sais pas.
A dix neuf ans, je suis encore ignorant.

Qui je suis ? Comment je suis ? Laissez moi réfléchir un instant.
Beau, intelligent, serviable, fidèle, gentil, talentueux. Ouais.. Ça me décrit parfaitement.
Roh, ça va... Ça décrit le voisin. Voilà.
Je vais vous dire, moi, ce que les gens ont coutume de penser sur mon passage :
J'en ai aucune idée.


Bon, hm, on va laissez la parole à quelqu'un d'autre, d'accord ? Peut être qu'il saura mieux me décrire que moi.
Tiens je te passe le micro.. Et.. Stubby ? Tu embellis la chose, hein ?

Stubby, mon meilleur ami.

« Nathan.. Nathan, que dire sur cet être pour le moins atypique? Nathan n'est pas un lecteur de pensée, raté.
Nathan a fait plein de choses pas bien dans sa vie. Beaucoup, tellement qu'il a dû en oublier une grande partie. Il faut dire que du haut de ses dix-neuf ans il a un don pour oublier ce qui lui déplaît. Tout du moins, faire semblant d'oublier.
Il a le chic pour détendre l'atmosphère. « Tu vas mourir, mais pas de panique, on sait un peu près à quelle heure. » C'est le genre de chose que lui seul peut sortir, dans des moments complètement improbable. Nathan est d'un naturel joyeux pour rien. Il se complaît dans son mode de vie abject pour les autres, et si on n'est pas content pour lui cela n'importe que peu, il sera toujours content pour lui. Au moins un. Tant qu'il est en vie, et libre, tout baigne. Sa liberté, et sa vie, avant tout le reste. Peut être même que sa liberté passe avant sa vie, c'est à discuter selon les jours. Dans tous les cas, il ne risquera sa vie que si il y est vraiment contraint, et il préférera prendre la fuite au combat. Les pourparlers au combat aussi. Si il combat, c'est bien parce qu'il a l'intention de prendre la fuite ensuite. Ou qu'il est sûr de gagner mais est-on jamais sûr de quelque chose.
De fait, mon ami passe régulièrement en mode couart, et devient un vrai lâche face au danger. Ce n'est pas pour autant qu'il est peureux. Il s'attire des ennuis tout seul, et aime ça.
C'est le genre de personne qui ne peut pas s'empêcher de rire quand il a peur, de sortir une annêrie quand il sent que tout vas exploser en milliers de morceaux. On pourrait dire que c'est un gamin. Il est immature, borné, têtu comme une mule. Il n'a aucune gène, il dit tout au ce que tout le monde pense tout bas. Il aime faire sortir les gens de leurs gonds, aussi. Le genre de personne que tout le monde déteste, quoi, avec sa gueule d'ange, et son sourire charmeur. Méfiez vous des gueules d'anges. C'est le roi des menteurs et de la mauvaise foi. Oh, et j'oubliais aussi : de l'ironie, bien souvent de l'égoïsme, et du sarcasme dans ses grands jours. Régulièrement, il aura juste l'air benêt ou en train de se jouer de son interlocuteur. Ne lui confier pas d'allumettes ou d'objets tranchant, il pourrait faire des dégâts. Beaucoup. Qui aurait pu croire une seconde qu'il finirait avec Cleo, cette jeune femme mature et responsable ? Qui aurait cru qu'il finirait avec une fille tout court ?
Maudit gosse. Enfin, peut être que cela va me calmer... Bien que j'en doute fort.

Nathan est aussi loyal. A sa façon tordue. Il est loyal à ses convictions, et peut être bien les rares amis qu'il a. Même si amis reste un bien grand mot. Mais non, Nathan n'est pas -complètement tout du moins- une boule d'égoïsme qui n'en fait qu'à sa tête et énerve son entourage. »

- Ca y est, tu m'as bien descendu, Stubby ? C'est vrai.. Que je suis comme ça, je veux dire ? Comme tu m'as décris, parce que franchement.. Je suis pas du tout comme ça !

« Ai-je dis qu'il ne se rendais compte de rien ? »

Moi ? Que suis-je ? Qui suis-je ? C'est très simple : Un calamar. Ouais, je sais, c'est bizarre, mais vrai. 8D Nan, je rigole... Un peu, rien qu'un peu. Je m’appelle Loïse et j'ai actuellement dix-sept ans. Cela fait déjà quelques années que je fais du RPG, mais ça, on s'en fou un peu. Ou pas... 8D Je suis admin ici, et c'est moi qui a fait le règlement, donc je connais le code. Je suis le DC, d'Ezechiel, aussi. 8D

code par tintinbelote sur Bazzart. Merci.